Provence Energie Citoyenne

Zoom sur le Groupe Technique

Pour mener toutes les tâches  et au fur et à mesure que de nouveaux associés nous ont rejoint avec le désir de participer au travail, il a paru intéressant de créer des Groupes de Travail (GT) dont le Groupe Technique, pour s’occuper des diverses facettes du projet.

 Aujourd’hui, pour  son fonctionnement interne, Provence Énergie Citoyenne a donc 4 GT: Technique, Finance, Juridique et Communication. Le Groupe Moteur qui se réunit une fois par mois, a lui pour mission de suivre l’avancement des différents GT et de valider les choix proposés.

Le Groupe Technique

Au départ, ce qui n’était pas encore formalisé sous l’appellation Groupe Technique comprenait   des personnes intéressées par l’aspect technique du projet, comme Antoine Uribe, Sophie Picard, Denis Hoarau,Jean-Marie Salignon, Jean-Luc Rouby, , Nadège Guéroult, Sébastien Bessueille, Alexandre Poix, Jacques Révélat, Bernard Garde, Jean-Philippe Reiller, Francis Brancaccio…

Aujourd’hui le Groupe Technique s’appuie principalement sur :

  • Antoine Uribe, qui coordonne le Groupe. Il a établi les documents de l’appel d’appel d’offres lancé en septembre 2016.
  • Jean-Marie Salignon, propriétaire et exploitant de la centrale cédée à PEC pour rénovation, qui amène son expérience de plusieurs décennies de vie au contact de son exploitation et de sa maintenance ;
  • Pierre Saunier, pour la partie Electricité / raccordement au réseau public ;
  • Patrick Hérubel, pour la spécialité « Machines spéciales et automatismes » ;
De gauche à droite et en plein travail, Jean-Marie Salignon, Pierre Saunier, Patrick Herubel et Sébastien Bessueille

Le groupe technique bénéficie de l’appui de professionnels de l’énergie renouvelable, Jacques Révélat, qui construit des microcentrales, expert précieux pour la partie Electricité / Automatisme, ou Nadège Guéroult, chef de projet puis exploitante d’une installation industrielle de méthanisation.

La Maîtrise d’ouvrage

Le Groupe Technique est notre maitre d’ouvrage. Il a orienté lui-même les grands choix et les a fait valider par le groupe moteur et si nécessaire le Conseil d’Administration. En ce qui concerne les travaux eux-mêmes, il a été décidé d’en confier la Maîtrise d’Œuvre à la Société du Canal de Provence.

 En 2016, il y eu 2 choix structurants pour le projet gérés par le groupe technique :

  • La façon de produire l’électricité (turbine, vis ou groupe immergé). Il était très difficile de choisir une technologie par rapport à une autre. Après avoir évaluées les différentes solutions, il manquait toujours des informations. C’est un appel d’offre qui a permis de les comparer en obtenant enfin toutes les données. Et c’est la proposition de remplacement à l’identique qui a été retenue.
  • Le déplacement du dégrilleur à la prise d’eau. Cette décision est liée au droit d’eau qui nous impose 250l/s dans la passe à poisson. En déplaçant le dégrilleur, on a pu confondre ce débit avec le débit réservé et donc obtenir une production électrique supplémentaire de près de 8000€ par an.
D’autres acteurs du GT et Maxime qui nous aide bien.

Évaluation des choix techniques et rédaction des marchés

 En 2017, la première décision fut de scinder le marché global en 2 lots :

  • Fourniture, installation et démarrage des équipements par CERO.
  • Génie civil confié à la société Velauxienne MTC de M Aquilina.

C’est le groupe technique qui a géré l’interface entre les 2 lots.

Le reste de l’année fut consacré à l’analyse détaillée de l’offre retenue, la définition précise de la solution et la mise au point/rédaction du marché avec la société CERO. Parallèlement, des études détaillées du génie civil conduite par un bureau d’étude de Rognac, ont permis de définir précisément le lot GC et d’affiner les coûts.

Les principaux points traités.

 L’hydraulique (de l’arrivée d’eau jusqu’à la turbine et à son rejet dans l’Arc) :

  • Aspects administratifs, en liaison avec le GT Juridique : sur le droit d’eau, la hauteur exacte du seuil ; sur les tracés de servitudes, les délimitations de parcelles concernées par le bail entre le propriétaire et PEC ;
  • Aspects techniques : Le dégrilleur (automatisé) pour éviter que les branchages et autres corps flottants ne viennent obturer l’entrée de la turbine ; Les rectifications de génie civil du canal, les vannes, etc. ; Les modifications à effectuer au bâti existant.
  • Aspect environnemental, avec l’aide très appréciée de Maxime Lenne du SABA (Syndicat d’Aménagement su Bassin de l’Arc) chef de projet « Montaison »: la compatibilité de l’installation avec la vie des poissons : Les rampes de montaison, les issues de dévalaison.

La conception du groupe turbine – alternateur : Choix du type de turbine ; du type d’alternateur ; d’un ensemble compact sans courroie.

Le raccordement au réseau ENEDIS : Le mode de raccordement et les contraintes administratives du dossier ENEDIS.
Les automatismes qui vont contrôler cet ensemble : choix des automates programmables adaptés à notre microcentrale.
Les aspects financiers, en liaison avec le GT Finance : estimations, évaluations, consultations. Pour maitriser les coûts du projet, le groupe technique a délibérément éliminé des options intéressantes mais non essentiel au redémarrage du projet.

Bien entendu, le Groupe Technique s’est constamment renseigné sur tous ces aspects d’installations comparables – par exemple la centrale de Saint Pierre d’Entremont, dont la visite a été très fructueuse.

2018, l’année de la reconstruction

 Pour 2018, l’objectif du groupe est simple : réussir les travaux et redémarrer la centrale. C’est un gros challenge. Le groupe sera aidé dans cette tâche par la Société du Canal de Provence, maitre d’œuvre qui est maintenant l’interlocuteur direct des sociétés MTC et CERO.

Jean-Marie et Antoine supervisant les travaux sur la vanne de prise d’eau